Les Dogons, un peuple autochtone du Mali, en Afrique de l'Ouest, sont souvent associés à Sirius B, une étoile naine blanche qui fait partie du système stellaire de Sirius, la plus brillante du ciel nocturne.

Leur lien avec Sirius B est au cœur d'un des mystères les plus fascinants et des plus débattus de l'anthropologie et de l'astronomie. Voici quelques éléments clés concernant cette connexion :

Les connaissances des Dogons sur Sirius B

Les Dogons sont célèbres pour leurs connaissances avancées sur le système stellaire de Sirius, notamment sur Sirius B, bien avant que la science moderne ne confirme son existence à l'aide de télescopes. Ces connaissances incluent des détails étonnamment précis sur les caractéristiques de cette étoile invisible à l'œil nu, et même des informations qui n'étaient accessibles qu'à la science moderne au XXe siècle.

 

1. La découverte de Sirius B par les astronomes

Sirius B est une étoile naine blanche qui orbite autour de Sirius A, l'étoile la plus brillante du ciel, et elle est invisible à l'œil nu en raison de sa faible luminosité. Elle a été découverte en 1862 par l'astronome américain Alvan Clark.

Cependant, les Dogons connaissent Sirius B depuis des siècles, voire des millénaires, et les ont intégrées dans leur mythologie et leurs traditions.

 

2. Les connaissances des Dogons

Les Dogons prétendent que leurs ancêtres ont reçu ces informations de "Nommos", des êtres amphibies venus de l’espace, qui leur auraient révélé ces secrets célestes.

Selon les Dogons, Sirius B est une étoile très dense, qu'ils décrivent comme étant "très petite et très lourde". Ils savaient aussi que l'orbite de Sirius B autour de Sirius A est très lente et a une période d'environ 50 ans. Ces informations sont en grande partie correctes, même si la confirmation scientifique de l'existence de Sirius B n'est intervenue qu'un siècle après que les Dogons les aient connues.

 

3. Le cycle de Sirius B et la mythologie Dogon

Selon leur mythologie, les Nommos auraient expliqué aux Dogons que Sirius B était une étoile "très lourde" et "en mouvement lent", ce qui correspond à la réalité scientifique d’une étoile naine blanche extrêmement dense.

Les Dogons connaissent également le fait que Sirius B orbite autour de Sirius A dans une période de 50 ans, et cela a été confirmé par l'astronomie moderne bien plus tard.

 

Les théories sur l'origine de ces connaissances

1. Transmission ancienne ou contact extraterrestre ?

Les connaissances des Dogons sur Sirius B ont intrigué de nombreux chercheurs et ont donné lieu à plusieurs théories :

Transmission traditionnelle : Selon certains anthropologues, les connaissances sur Sirius B pourraient provenir de tradi­tions orales très anciennes, transmises de génération en génération, et ont été développées sur la base d’observations astucieuses du ciel et des mouvements des étoiles visibles. Certains soutiennent que les Dogons ont peut-être observé les effets gravitationnels de Sirius B sur Sirius A, sans pour autant la voir directement.

Théorie des visiteurs extraterrestres : Une autre théorie populaire, mais controversée, est celle des théories de contact extraterrestre. Des chercheurs comme Robert Temple, dans son livre The Sirius Mystery (1976), suggèrent que les Dogons auraient reçu ces informations de civilisations extraterrestres, en particulier des Nommos, une race de créatures aquatiques (souvent décrites comme amphibies), censées venir de Sirius. Cela a alimenté l'idée que des extraterrestres pourraient avoir visité la Terre dans un passé lointain et transmis des connaissances avancées aux Dogons.

 

2. Les critiques de la théorie des visiteurs extraterrestres

Critiques scientifiques : De nombreux anthropologues et chercheurs estiment que l’explication des visiteurs extraterrestres est hautement spéculative. Ils avancent que les Dogons ont peut-être acquis ces connaissances par observation astucieuse et déductions logiques, et que la transmission de ces informations a été simplement l'œuvre de leur propre savoir astronomique, sans nécessiter d'intervention extérieure.

Influence moderne : Certains critiques soulignent que l'ethnographe français Marcel Griaule, qui a mené des recherches approfondies sur la culture dogon dans les années 1930-1950, pourrait avoir interprété ou amplifié certaines croyances de manière incorrecte ou influencée par ses propres idées.

L'héritage de l'étude Dogon et Sirius B

Les connaissances des Dogons ont fait l'objet de débat intense et d'intérêt populaire, avec de nombreuses publications et études scientifiques qui continuent de discuter de l'origine de leurs connaissances astronomiques.

 

En résumé :

Les Dogons connaissent des détails étonnamment précis sur Sirius B, une étoile naine blanche qui n'était visible qu'avec des équipements astronomiques modernes après sa découverte au 19e siècle.

Ces connaissances sont souvent interprétées comme une forme de savoir ancien, potentiellement transmis par des visiteurs extraterrestres (selon certaines théories), ou obtenues par une observation et un raisonnement astronomique avancé de la part des Dogons eux-mêmes.

Le lien entre les Dogons et Sirius B reste un mystère fascinant, soulignant à la fois les compétences astronomiques des sociétés anciennes et les questions plus profondes sur l'origine des connaissances humaines.

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